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From where I stand

mardi 6 mai 2014, par Bao

Après ce we de 3 jours tous les quatre, je réalise à quel point il est difficile d’être parents (et à quel point nous sommes mauvais sur plein de points). Ce genre de moments tous ensemble me fait ressentir cela encore plus fortement... La société, les médias, rien ne nous y prépare ou ne nous y aide, au contraire. On est sans cesse à se demander si l’on encourage assez nos enfants, s’ils fréquentent les bonnes personnes, si on n’a pas raté un truc... Et des trucs, j’ai l’impression d’en rater des tas.

On a beau lire des ouvrages pour les parents (où a un peu l’impression d’être pris pour des débiles), ce n’est pas évident de faire face aux crises des enfants. Crises aux motifs souvent insignifiants mais que l’on ne peut pas ignorer. Or, dans le tourbillon du quotidien, accueillir leurs émotions est un peu le cadet de mes soucis. J’aimerais que les choses roulent, simplement... qu’elles ne se tapent pas dessus, qu’elles écoutent, qu’elles mangent, des trucs simples ! Mais ça ne se passe jamais comme on le souhaite.

Malgré ça, on arrive à passer de bons moments tous les 4 (heureusement !) comme ce week-end où nous avons été passer une journée à la ferme. Voir des animaux, courir dans un labyrinthe et se gorger de soleil nous ont fait le plus grand bien. On en a profité pour découvrir Morden Hall Park et ses nombreux ponts qui enjambent de jolis cours d’eau.

Plus elles grandissent, plus je réalise à quel point mes filles sont différentes... l’une est aventurière, n’a pas peur des petites bêtes (ni des grosses) et agis parfois avant de réfléchir. L’autre est empathique, très sensible et est capable d’une grande concentration. Avec des animaux, elles n’ont donc pas du tout la même approche et c’est drôle de voir la petite prendre la main de la grande pour la rassurer.

Hier, nous avons fêté nos noces de laine, une jolie analogie à cet amour que l’on tricote un peu chaque jour.
La semaine redémarre et j’espère qu’elle sera douce pour nous tous.