Janvier gris

J’écris de moins en moins ici non pas parce que je ne veux pas, mais juste parce que j’ai l’impression que tout ça s’est essoufflé. Si je lis encore beaucoup de copines bloggeuses, je pense que mon audience a beaucoup réduit donc ça ne m’encourage pas à écrire. Mais ce matin, j’ai envie de vous raconter un peu où nous en sommes.

Janvier c’est un peu le mois de la déprime : il fait gris, on sort des fêtes, il faut reprendre le rythme, c’est difficile quoi. Les enfants ont du mal à se remettre dans le bains.

– E. a du revoir son organisation de homework car elle oubliait des choses et se retrouvait à faire certains travaux la veille pour le lendemain, je ne vous raconte pas le stress.

– Loupiotte s’applique par moment à bien lire, bien écrire, mais ne tient pas dans la durée. Alors après 3 semaines de vacances, c’est encore plus dur de la motiver à se remettre au boulot. On sent bien que l’école la soule, même si c’est du Montessori, mais il va falloir qu’elle fasse des efforts pour montrer qu’elle s’intéresse, qu’elle a envie d’avancer.

J’ai l’impression qu’on lutte tous un peu, à notre niveau, pour supporter le quotidien. De mon côté, j’ai une cheville dans le plâtre suite à un accident en roller derby... Je commençais à bien m’éclater, à me sentir à l’aise, à aller mieux moralement, et Bim ! Mon corps a dit STOP.
Me voilà bloquée, jambe à l’horizontale, pour 6 semaines minimum... Sans mes deux pieds valides, je me sens prisonnière de mon propre corps, c’est une sensation assez difficile à vivre.

Mon homme est hyper cool, gère tout comme un chef, en plus de son taf. Je l’admire, comme souvent et me suis inutile (comme souvent).

J’espère que Janvier se passe mieux pour vous que pour nous, je m’accroche au fait que ce n’est qu’un mauvais moment à passer, que l’on va sortir de ça, trouver des solutions. Vivement février !

Photo prise le dimanche matin, avant que je ne me casse la binette. Elles s’amusaient bien toutes les deux et leur complicité était super à voir