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Tout s’efface et la roue tourne

dimanche 10 janvier 2010, par Bao

Mano Solo, c’est un peu mes quatre années de lycée...
Les bandes de copains, les cours en pointillés, les petits mots dans les agendas, les fins de journée chez les uns et les autres, les squats sur les escaliers de secours et toutes ces stratégies pour fumer nos joints sans se faire attraper.
L’adolescence c’était aussi fait pour ça : tester nos limites et je n’ai pas honte d’être passée par là.

Mano Solo c’était aussi de gros bad trips quand je me retrouvais seule, dans ma chambre le soir. Ses chansons m’ont accompagné pendant tout ce temps et sa voix éraillée me faisait souvent monter les larmes aux yeux ...

Y’a celle-ci, celle-ci et puis celle-la et celle-la aussi. Y’avait celle-ci que me faisait sourire parfois aussi...

"Je suis venu vous voir avant de partir, y’avait personne ça vaut mieux comme ça. Je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que je vous abandonne même si encore une fois je vous laisse le pire, les larmes qu’on verse sur la mort d’un homme. Adieu mes amis, je me serais bien battu encore, adieu mes amours, priez pour moi."

Une page qui se tourne.

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