Accueil > Actualités > Au pays du coton

Au pays du coton

lundi 6 mars 2006, par Bao

Ce WE était mythique. D’abord les 3 heures de train à travailler, à papoter, à glander. Puis le plaisirs de se retrouver tous ensemble, à Grenoble. On était les dernières à arriver et à découvrir le grand appart de Zou. Opération commando pour récupérer une seconde bagnole et monter à Villard-de-Lans, et hop ! on était parti. A 8 dans deux voitures, dont une assez ancestrale, les ski, les sacs de rando, on se serait cru au départ pour un camps scout.
Le samedi était placé sous le signe de la glace... balade dans la montagne, les sapins, la forêt et cette bonne odeur de nature, qui nous change de Paris. Le dépaysement total ! Glissades à répétition sur les chemins gelés, nous avons vite appris à imiter les empereurs.
Le dimanche était dédié au ski, il faut dire que toutes les conditions étaient réunies : une bonne poudreuse, peu de monde sur les piste, du bon matériel et des potes motivés à bloc pour faire les cons dans la neige. Et en effet, on s’est bien marré ! Il y a eu Tidam et ses gamelles à répétition, Véro et ses 2 virages par piste, Zou et ses lunettes aveugles. Des rires, des mains gelés, des pistes où l’on s’est tous attendus pour ne pas se perdre dans le brouillard. J’ai eu peur parfois, de ne pas les retrouver, de me perdre dans ce coton, de rester là coincée dans la montagne.
Et puis il y a eu cette chute, conne, que je n’ai pas comprise et dont je ne me rappelle pas. J’aurais pu me la jouer comme dans SSX, mais en fait non ; je n’ai pas trouvé les bonnes touches pour rentre un beau trick. Atterrissage incontrôlé sur le torse et aujourd’hui j’ai mal. Bloquée du dos, mal dès que je sollicite mes bras, un peu dégoûtée de ne pas avoir vu cette petite barre rocheuse. Je m’en sors bien par rapport à Véro qui a le bras en écharpe pour quelques semaines, alors je ne vais pas me plaindre...
Ca n’a pas réussi à gâcher ce WE génial, plein d’histoires, de retrouvailles et de bon délires.

Difficile de revenir à la réalité, de quitter la poudreuse, les potes, la montagne ; de se retrouver au boulot, les yeux fatigués mais la tête reposée. Je ne vis vraiment que le WE, ça n’a pas changé : ma vie se sont mes potes, mon couple et mes projets... ils me le rendent bien.

Messages