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Comme une odeur de vacances

mardi 21 juin 2005, par Bao

Le soleil chauffe dès 8h le matin, il y a moins de monde au boulot. Le temps est lourd, le metro toujours bondé, les orteilles s’aérent, les jupes fleurissent. L’été arrive.
Avec ce climat, j’ai des envies de vacances, de départ, de mer. Envie d’être seule, au soleil. Envie d’être avec les potes à une terrasse, un bon demi, un Tarot. Golder’s Green Park me manque ...
Je vois les autres finir leurs partiels et rêver à leurs trips de cet été, à leurs 2 ou 5 mois de liberté, de pure vacances sans penser à rien. La plage, la glande, les JMJ pour certains, les stages pour d’autres.
Et moi je vais rester là, proposer des soirée à ceux qui seront de passage, tout brûlés par le soleil, heureux d’avoir pu décrocher un peu.
Je décrocherai le WE, sur mon ptit balcon au soleil, avec un bon bouquin et une grande bouteille d’eau.
J’vais voir mon ptit baobab ce soir. Elle a fini ses partiels hier. J’espère qu’elle me racontera sa vie, qu’elle me dira qu’elle est amoureuse, qu’elle est heureuse. On rigolera sur notre avenir, on se reverra y’a quelques années, ado, à squatter sur les bancs avec nos paquets de cookies et nos clopes ; penser aux conneries qui ont été faites dans cette aumônerie, se dire que putain on vieilli mais on ne change pas "c’est grave ?", se dire que quand on s’est connu j’avais son âge...

L’été arrivant, je pense à elle.
A ce fameux été où l’on a pas pu se voir... cet été pathétique pendant lequel ma vie a été chamboulé par un séjour au Mali et de malheureuses rencontres.
Et puis à ce fabuleux été à Barcelone, juste elle et moi, "roots bloody roots". Notre arrivée foireuse au camping et le réveil étouffant qui a suivi, les clacos coulant sur le port, au bout de la Rambla, qui faisaient fuire les touristes et s’envoler les mouettes, les galères pour trouver le parc Guel, les "jeux de piste" quand je me perdais dans le Corte Inglès de la Plaça Catalunya. Et cette soirée où j’avais absorbé tellement de Tequila (et autres) que je sentais la tente tourner sur elle même. Les fous-rires, les rêves de tour du monde, les discussions sur les marches de la cathédrale de Barcelone, les sourires complices, les baignades à répetition en cet été 2003, ...
Et pourant, Dieu sait si l’été, elle se trouve mal à l’aise, au soleil, à dégoulinner ! lol
Un jour je vous la présenterai, mon précieux baobab, c’est quelqu’un de super chouette.

Merci d’être toujours fidèle à toi même, Sol.
Bon été 2005 :-)

PS : à ce post s’accompagne le traditionnel CD d’été. Et celui de cette année est particulièrement bien...

Messages

  • quelle déclaration... c’est beau...

    ça laisse rêveuse... le bon vieux temps, l’avenir, les vacances, le soleil, la mer...

    titevache rêve en attendant que sa vie arrive...

  • Pense à vivre et non à rêver...
    Je sais qu’on se cogne souvent mais bon, se sentir vivant c’est tellement bon.

    Bonnes vacances miss ;o) et bon courage !

    Voir en ligne : Bao Blog

  • Merci à toi p’tit baobab de rester fidèle à toi même, moi si je suis comme ça aujourd’hui c’est un peu, beaucoup même parceque tu m’as appris énormément...

    Oui on a grandi et le temps à passer mais l’essentiel est toujours là, toi, moi, un paquet de coockies...enfin tu connais l’essentiel ! merci de me rappeler. Tous ces souvenirs que tu relates sont une partie de moi, ils le seront toujours, ils m’aident à grandir, à vivre.

    Je suis heureuse, amoureuse... merci de m’aider à savourer chaque instant qu’il m’est donné de vivre, merci de m’aider à mettre des mots sur le bon comme sur le douloureux, merci de me faire exister depuis quatre ans, presque cinq...

    Bref merci de m’aimer comme tu m’aimes...

    Je vivrais ces JMJ avec toi mon précieux baobab, tu seras dans chacune de mes prières et dans chacun de mes pas parceque ça fait bientôt cinq ans que j’avance avec toi et qu’il n’est pas question que je te laisse en route...

    Don’t change, you’re the best !

    Je t’aime

    Ton p’tit baobab qui dégouline !!