It’s a long long day

Voir la pluie tomber et puis sortir marcher. Regarder les gens qui se pressent pour aller travailler et ne pas les envier... parce que pendant 3 jours, je n’ai pas eu à subir ce stress quotidien que vivent les autres.
3 jours d’arrêt (encore) pour soigner cette angine récidiviste et comprendre que mon corps à quelque chose à dire que ma raison ne veut pas s’avouer.

Quelque chose ne passe pas. Quelque chose m’est resté en travers de la gorge. Heureusement les antibios sont là ! Oui, j’ai beau me remettre en question, analyser ces 3 années (en 3 jours), j’ai du mal à comprendre là où j’ai merdé. Il y a bien un moment, où j’aurais du dire certaines choses, imposer certaines règles et je ne l’ai pas fait.
Cela (entre autres) me reste coincé, là, au milieu de ma gorge, comme une grosse boule qui donne envie de pleurer.

Remettre en question mes choix, ma vie, mon job, ça ne m’aide pas encore à aller mieux... j’ai déjà peu confiance en moi, alors là, je vous laisse imaginer mon état... Dans ma tête c’est un joyeux bordel, où se confondent rêves, déceptions et objectifs de vie !

Au milieu de tout ça, il a fallu recommencer à manger des choses solides, accepter certaines choses immuables et puis avancer, à défaut d’autre chose.
Au bout de ces 3 jours j’ai pris conscience d’un truc que je ne voulais pas m’avouer depuis des mois : je suis en dépression.
Ce mot me fait flipper... je ne suis pas malade ! Je ne veux plus être malade ! Je l’ai déjà trop été, enfant...
Donc voilà, je l’accepte et me soigne, parce que j’aimerais que cela cesse vite.

Seulement je connais déjà le remède, cela fait même un an que je le cherche mais je ne l’ai pas encore trouvé...