Il nous précède en Galilée

C’est toujours facile d’arriver à Taizé, en quelques minutes on se sent chez soi.
L’Eglise, les groupes de jeunes partout, les frères attentifs et souriants, les chants si familiers, le thè qui ne change pas... Pendant 4 jours, j’ai chanté, prié, pris du temps pour moi, pour écrire, pour glander au soleil, pour parler avec des allemands, des américains, des hollandais, des français. Un peu de temps pour soi, ça fait un bien fou ! Je n’avais pas fait ça depuis très longtemps et se fut un pur bonheur.
Finalement, venir seul à Taizé, ce n’est pas un problème : on n’est jamais seul très longtemps si on se donne la peine d’aller rencontrer les autres. J’ai aussi remis beaucoup de choses en question : mes compétences, mes choix de vie... et puis je me suis dit qu’au fond, on était jamais seul sur son chemin, que Dieu nous précédait toujours dans nos vies et dans nos décisions.

Alors j’ai plié ma tente, attrapé un bout de pain et je suis revenue.